mardi 7 août 2007

TOURNOI EMIRATES STADIUM (28 Juillet 2007)






La première édition du tournoi s'est déroulée les 28 et 29 juillet 2007. Elle a accueilli l'Inter Milan (Italie), le Paris Saint-Germain (France) et Valence CF (Espagne) en plus d'Arsenal. Initialement, le Hambourg SV (Allemagne) devait participer, mais le club, qualifié en Coupe Intertoto, n'a pu prendre part au tournoi et fut remplacé par Valence.

L'édition 2007 a été remportée par l'équipe hôte de la compétition, Arsenal, grâce à deux victoires en deux matchs.

Avec deux buts marqués, le Parisien Péguy Luyindula termine meilleur buteur du tournoi.

(Source Wikipedia)

vendredi 6 juillet 2007

CYNIC à Paris - Le Nouveau Casino (5/07/07)


Après la résurrection de Cynic au Hellfest (premier concert européen post-Focus) il me tardait de voir à nouveau le groupe, surtout dans une salle intimiste comme le Nouveau Casino.

Après quelques problèmes techniques qui retardent l'entrée du groupe sur scène, et qui vont l'handicaper le reste de la soirée, il est surprenant de voir à quel point la salle est composée de fanatiques dont l'enthousiasme et l'excitation a complètement occulté ces quelques difficultés au point d'émouvoir Paul Masvidal qui se fendra même d'une petite glissade avant de s'allonger sur scène, les bras tournés vers le ciel en guise de remerciement. Chose surprenante lorsque l'on connaît son calme toujours imperturbable. Depuis le Hellfest, le groupe joue ce soir 3 morceaux supplémentaires: "Textures", le seul morceau manquant de Focus, "Cosmos" de Portal et surtout la monumentale reprise de "Meeting The Spirits" de Mahavishnu Orchestra. 3 morceaux donc qui s'insèrent parfaitement dans la set-list du groupe et qui montrent surtout que Cynic est avant tout un groupe avant-gardiste porté sur les expérimentations et les ambiances, ce que ne laisse pas toujours transparaître son étiquette, toujours réductrice, de groupe de death-metal technique. L'une des sensations de la soirée fut la montée sur scène de notre Brett national (chanteur de Kalisia, membre du forum de Your Majesty, et ingénieur son de la soirée... ce qui fait beaucoup pour un seul homme!) pour les growls de "Uroboric Forms". On ne saura jamais si ce fut sa passion pour le groupe, sa concentration d'avant-concert pour un tel événement ou bien sa récente conversion à l'hindouisme depuis le Hellfest mais sa joie fut telle que beaucoup de témoins ont cru le voir en lévitation sur scène. Plus sérieusement, sa prestation scénique nous laisse augurer du meilleur pour la prochaine tournée de Kalisia après la sortie, très prochaine on l'espère, de l'album Cybion.

Une soirée et une ambiance assez surréalistes pour un groupe qui l'est tout autant, et surtout un moment inoubliable pour tous les heureux présents ce soir et qui attendent désormais avec une grande impatience la sortie d'un deuxième album, 14 ans après celle de Focus.


PS: Un grand merci à Julien (a.k.a LutinMyung du forum Your Majesty) pour les photos!


Set-List:
Veil Of Maya
Celestial Voyage
The Eagle Nature
Sentiment
I'm But A Wave To...
Evolutionary Sleeper (nouveau titre)
Textures
Uroboric Forms
Cosmos (Portal)
Meeting Of The Spirits (Mahavishnu Orchestra)
Rappel: How Could I












mercredi 4 juillet 2007

LIVE FREE OR DIE HARD de Len Wiseman

Synopsis: Une attaque sur les infrastructures informatique des Etats-Unis va engendrer un début de chaos dans le pays tout entier. Le mystérieux pirate a prévu le moindre détail de son plan numérique, mais n'imaginait pas qu'un grain de sable "analogique" pourrait dérégler la machine : John McClane.


John McClane (Bruce Willis) nous revient 12 ans plus tard pour une nouvelle journée qui ferait passer les aventures de Jack Bauer pour une promenade de santé. Reprenant les ingrédients des films de McTiernan et de Renny Harlin, Len Wiseman (les deux Underworld) signe ici un film d'action dopé à l'adrénaline et porté par le charisme intact de Bruce Willis (les fameux "one-liners" sont toujours de rigueurs). Si la trame de l'histoire reste assez classique, elle s'inscrit tout de même fortement dans une période post 9/11 qui stigmatise ainsi les blessures d'une Amérique toujours profondément marquée par les tristes événements terroristes de 2001.


Force est de constater que Bruce Willis est toujours aussi convaincant dans ce rôle de flic marginal, incapable de gérer sa vie familiale et toujours en marge de ses collègues. Mené tambour battant le film doit ainsi beaucoup à son acteur, une nouvelle fois impérial dans ce rôle musclé. Pourtant, la surprise d'une telle réussite est plutôt à chercher du côté de son réalisateur (deux seuls films à son actif) qui ferait presque oublier le travail impeccable de McTiernan (Die Hard 1 et 3, Predator, Le Treizième Guerrier). Non seulement Wiseman se montre digne de l'héritage de son prédécesseur mais il parvient également à imposer sa propre patte à travers une photographie bleue/noire qui dominait déjà Underworld et qui sied parfaitement à l'univers apocalyptique de Die Hard. Surtout il s'acquitte parfaitement d'un scénario, certes classique (parfois incohérent et cédant même à la facilité), mais qui fait la part belle, et ce n'est pas une surprise, aux scènes d'action. Et là, on peut sans aucune crainte déclarer que Die Hard 4 constitue un nouveau standard dans l'univers des films d'action, comme l'ont fait avant lui John Woo, James Cameron ou... Mc Tiernan dans les années 90. Les séquences les plus folles (dépourvues de toute crédibilité mais tellement spectaculaires) se succèdent sans aucun répit dans une surenchère qui atteindra son paroxysme dans son dernier acte et qui risque de laisser le spectateur sur les rotules devant un tel spectacle.


Un film qui démontre que le mot "blockbuster" n'est pas un gros mot lorsqu'il est ainsi maîtrisé du début à la fin. Merci John McClane!

8/10

mercredi 27 juin 2007

HELLFEST (Clissondu 22 au 24 Juin)

















Cette année le festival du Hellfest proposait un programme imbattable avec des têtes d'affiche telles que Slayer, Megadeth, Dream Theater ou Emperor, une variété de groupes très appréciable et le retour de deux combos floridiens cultes qui nous avaient quittés en 1994: Cynic et Atheist! Un week-end inoubliable donc puisque j'ai eu l'occasion de rencontrer ces deux groupes (Cynic étant même venu chez moi avec leur tour-manager Michael Joffe qui n'est autre qu'un ami Hollandais chez qui j'ai vécu en 2004 à Amsterdam et accessoirement immense fan du groupe). A la demande de Sean Reinert, j'ai pu filmer le concert avec sa caméra, ce qui restera un moment mémorable même si je n'ai pas le recul nécessaire pour évaluer la performance du groupe. Qu'importe, le joie de voir se produire ce groupe (qui jouait un morceau inédit ce jour là - "Evolutionnary Sleeper") restera de toute façon immense. Même remarque pour Atheist, dont c'était le dernier show en Europe. Un concert diminué par un son moyen mais largement compensé par la fougue du groupe et le soutien du public. Tony Choy nous délivre une performance de très haute volée à la basse, bien épaulé par le charisme impressionnant de Kelly Shaeffer.



Dans ces conditions là, il fut presque difficile de se motiver pour les concerts tant attendus de Slayer, Megadeth et Dream Theater. Si les deux premiers se sont montrés plus qu'irréprochables (set-list inattaquable, excellent son, prestation impressionnante), Dream Theater s'est vu handicapé par un son assez moyen et une set-list remodelée pour l'occasion. Si le choix de jouer les morceaux heavy des trois derniers albums semblait justifié, on peut tout de même regretter de n'avoir qu'une facette (la moins intéressante pour moi) du groupe. Une semi-déception donc.




Le festival fut aussi l'occasion de rencontrer enfin certains membres du forum de Your Majesty (Brett, Jérôme et Lutinmyung notamment) et de revoir beaucoup d'amis présents pour l'événement. Un excellent week-end donc en dépit d'une pluie battante et d'une organisation à la peine.




jeudi 21 juin 2007

DEATH PROOF de Quentin Tarantino

Synopsis : C'est à la tombée du jour que Jungle Julia, la DJ la plus sexy d'Austin, peut enfin se détendre avec ses meilleures copines, Shanna et Arlene. Ce TRIO INFERNAL, qui vit la nuit, attire les regards dans tous les bars et dancings du Texas. Mais l'attention dont ces trois jeunes femmes sont l'objet n'est pas forcément innocente. C'est ainsi que Mike, cascadeur au visage balafré et inquiétant, est sur leurs traces, tapi dans sa voiture indestructible. Tandis que Julia et ses copines sirotent leurs bières, Mike fait vrombir le moteur de son bolide menaçant...

Sorti aux USA avec Planet Terror de son ami Rodriguez sous le nom de Grindhouse, Death Proof débarque en Europe en solo. Il est dommage de constater que le traitement n'est pas le même qu'aux USA où il est (était) fréquent de voir deux films sortir simultanément sur la même affiche ("double bill"), surtout dans les années 60 qui sont la principale source d'inspiration des deux réalisateurs. Renvoyant à cette période qui a vu nombre de nanars émerveiller leurs yeux de teenagers, les bobines de Rodriguez et de Tarantino sont tout simplement un hommage à ces films d'exploitation qui envahissaient alors les drive-in. En attendant de voir Planet Terror, le public européen pourra se consoler avec une version de Death Proof rallongée de 20 minutes (mais amputée des fameuses "fausses" bandes-annonces réalisées par Eli Roth, Rob Zombie, Edgar Wright et Robert Rodriguez).

La première chose qui frappe dans le métrage de Quentin Tarantino est son souci d'authenticité dans le traitement de son film: jump Cut, désynchronisation du son, image abîmée. Le film semble tellement sortir des 60's que l'on croit à un anachronisme lorsqu'une des actrices sort un portable de sa poche. Ce n'est pourtant pas la première fois que Tarantino nous fait le coup (séquences de Kung-Fu dans Kill Bill à l'image granuleuse et aux zooms incessants qui renvoient aux années glorieuses de la Show Brothers) mais cette fois-ci il nous ressort le gimmick pendant toute la durée du film, lui donnant ainsi un certain charme. D'autres éléments de l'univers Tarantinesque sont également présents: hommage à ses films de prédilection, bande-son rock n'roll déjantée et jouissive, clins d'oeil auto-référentiels (dialogues renvoyant à Reservoir Dogs, musique de Kill Bill, etc.) même si la trame de l'histoire reste basique, "slasher" oblige...

Divisé en deux parties distinctes qui voient Stuntman Mike s'attaquer à deux groupes de femmes, Death Proof souffre tout de même de certaines longueurs matérialisées par des dialogues parfois irritants car étirés au maximum. Si cela fonctionne bien dans la première partie du film où l'on s'intéresse de près aux futures victimes, le même traitement devient alors éreintant lorsque s'amorce la seconde partie du film. Il y a d'ailleurs fort à parier que les 20 minutes supplémentaires de la version européenne se situent dans ces longs moments. Pour autant, le film de Tarantino ne déçoit pas tant il transpire l'amour des films B du début à la fin. Une nouvelle fois avec l'ami Quentin, les personnages marquent les esprits (prestation impeccable de Kurt Russel qui nous rappelle ses meilleures heures de sa collaboration avec John Carpenter) et certaines scènes valent leur pesant de cacahuètes (premier crash dévoilé en autant de caméras que de victimes) le tout dans un esprit fun complètement assumé.

J'attends tout de même avec impatience la sortie DVD de Grindhouse afin de (re)découvrir les deux films dans leur forme originelle. Pour l'heure Tarantino de déçoit pas. Même s'il s'agit d'un film assez mineur dans la filmographie de son auteur, tant par les conditions de tournage (quelques jours) que son budget très limité, Deathproof est un grand moment de jubilation à tous les niveaux.

8/10



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mardi 15 mai 2007

SPIDER-MAN 3 de Sam Raimi (2007)

Nouvelle référence dans le domaine des adaptations de comics (en attendant le prochain Batman, à nouveau dirigé par le brillant Christopher Nolan), la saga des Spider-Man arrivait à un point critique avec le toujours périlleux troisième épisode (exercice bien souvent casse-gueule), d'autant plus que les deux premiers épisodes affichaient un sans faute insolent sur tous les tableaux.

On reprend donc les mêmes et on recommence. Il est d'abord intéressant de constater à quel point Sam Raimi reste fidèle à sa ligne directrice. Le bonhomme avait émerveillé tout son monde, il y a 20 ans, avec Evil Dead II (1987). Univers délirant et mouvements de caméra virtuoses nous révélaient ainsi le génie sans cesse confirmé depuis de ce réalisateur atypique (parcours d'ailleurs semblable à celui de Peter Jackson) ayant fait ses armes avec les non moins géniaux frères Coen. En ce sens, le premier affrontement de Spider-Man et de Harry Osborn nous renvoie presque à l'intégralité de la filmo de Big Sam avec, une nouvelle fois, une mise en scène époustouflante et une utilisation de la caméra absolument renversante, enterrant instantanément la scène du Tramway de Spider-Man 2 qui constituait alors le point d'orgue de la saga en matière d'action.

Sam Raimi affiche ainsi d'entrée ses ambitions (terriblement élevées et presque toujours atteintes) avec ce nouvel épisode. Peter Parker, psychologiquement toujours aussi instable, voit ses difficultés quotidiennes franchir un nouveau pallier: gloire naissante difficile à gérer, nouvelle petite amie, nouveaux rivaux. Les enjeux affectifs et belliqueux s'en trouvent donc décuplés et donnent une force émotionnelle constante au récit... mais font malheureusement apparaître quelques défauts mineurs: facilités scénaristiques (connections entre les personnages pas toujours subtiles et heureuses), symbolisme inutile (ah, ce drapeau américain flottant dans le dos de notre héros!) et personnages pas toujours assez approfondis (Venom en tête). Certains ajouteront à la liste quelques gags farfelus qui amuseront certainement les fans de Raimi (caméo de Bruce Campbell hilarante, scène de la danse digne de The Mask...) mais qui énerveront sans doute le spectateur lambda. A flirter ainsi près d'une ligne directrice aussi dangereuse et habité par une folie permanente, Sam Raimi ne fera sans doute pas que des heureux auprès des spectateurs mais assume sans cesse ses choix (risqués lorsque l'on adapte une telle B.D.) tout au long du film avec une détermination qui force le respect.


Pour autant, Spider-Man 3 remplit aisément son cahier des charges, porté par l'enthousiasme (parfois candide, toujours sincère) de son héros et de son réalisateur et s'impose comme le meilleur épisode de la saga. Aussi bien sur les plans visuels et émotionnels le film atteint de véritables sommets malgré des partis pris ô combien risqués de la part de son auteur et rend l'attente des nouveaux Batman (The Dark Knight) et Hellboy (The Golden Army) encore plus insoutenable.


8.5/10

NB: A noter l'excellente utilisation du morceau "I'm Through With Love" dans le générique de fin, déjà entendu dans Everyone Says I Love You de Woody Allen.

jeudi 3 mai 2007

SADIST - Sadist (2007)

Bonnes nouvelles pour les fans de death-metal technique: après les retours confirmés de Cynic et Atheist, les italiens de Sadist nous reviennent avec le line-up reponsable du petit chef-d'oeuvre Tribe (1996). Le combo en a fini avec les expérimentations hasardeuses (Crust) et dangereuses (Lego) pour revenir à la musique des débuts.

Dès le départ ("Jigrati" et ses percussions tribales) le groupe nous replonge avec délectation dans son glorieux passé: le style et le son (qui aurait gagné à être plus étoffé) sont inchangés et les riffs "Pestilenciens" abondent toujours ("One Thousand Memories", "Tearing Away"), le tout saupoudré de claviers aux sonorités si identifiables et de soli aériens qui nous rappellent que la grande force de Sadist demeure surtout dans ses ambiances exotiques particulières (le planant "Kopto", magnifique instrumental aux accents jazzy). La qualité constante des compositions et la richesse des idées font de ce Sadist un album en tout point réussi (ce qui n'était pas gagné d'avance au vu de la musique atypique du groupe et de son passé lointain) et certainement une de sorties majeures de 2007.

L'album se révèle être surtout une parfaite suite à Tribe tant le groupe continue d'explorer des territoires musicaux aussi peu défrichés que ces forêts vierges qu'évoque continuellement leur musique. Plus qu'un retour en arrière, il s'agit là d'un véritable retour en force, aussi jouissif qu'inespéré.


8/10